vendredi 29 avril 2011

PARTICIPEZ À LA ASSEMBLÉE MERCREDI 4 MAI / KOM NAAR DE VERGADERING OP WOENSDAG 4 MEI

Leur «gouvernance économique»: un projet totalitaire au service de la finance

Dans les semaines qui viennent, l’Europe s’apprête à opérer un tournant historique; le pas qui nous fera basculer  – et pour longtemps –  hors du cadre de la démocratie, dans l’austérité la plus sordide et l’inégalité sociale la plus brutale. Sous le couvert de maîtriser les dépenses publiques, au nom de la compétitivité, c’est un plan d’austérité permanent que l’UE veut mettre en place.

Leur compétitivité c’est notre pauvreté !

La ligne politique définie par le Conseil européen
des 24 et 25 mars dernier est claire:

RÉDUIRE LES SALAIRES;
AUGMENTER LE TEMPS DE TRAVAIL;
AFFAIBLIR LES DROITS DES TRAVAILLEURS;
SUPPRIMER L’INDEXATION DES SALAIRES;
RÉDUIRE LES DÉPENSES PUBLIQUES;
CONTRÔLER LE BUDGET DES ÉTATS;
SANCTIONNER LES «MAUVAIS ÉLEVÉS»;
RECULER L’AGE DE LA RETRAITE;
PRIVATISER LES PENSIONS;
ALLÉGER LA FISCALITÉ SUR LES PLUS RICHES…

Nous en avons assez d’entretenir nos riches.

ORGANISONS-NOUS EN COMITÉS D’ACTION POUR UNE EUROPE
• LIBÉRÉE DES DOGMES NÉOLIBÉRAUX,
• CONSTRUITE SUR UN PROJET DE JUSTICE SOCIALE ET DE SOLIDARITÉ

SIGNEZ L’APPEL «Un pacte pour l’euro et contre les peuples !»
pour l’obtenir, envoyez un courriel à l’adresse: comitesactioneurope@gmail.com
ou consultez le blog http://comitesactioneurope.blogspot.com

PARTICIPEZ À LA PROCHAINE ASSEMBLÉE LE MERCREDI 4 MAI
de 19 à 22 heures à l’Espace Marx – 4, rue Rouppe à 1000 Bruxelle
s

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Hun "economische politiek":een totalitair plan ten dienste van het kapitaal

In de komende weken bereidt Europa zich voor op een historisch keerpunt; voor een lange periode wordt de democratie afgeschaft en zullen we onooglijke soberheid en brutale sociale ongelijkheid ondergaan. Onder het voorwendsel van het bedwingen van de overheidsuitgaven, in naam van de vrijwaring van de concurrentiekracht, wil de EU ons een permanente soberheid opdringen

Hun competitiviteit is onze armoede!


De politieke lijn vastgelegd door de Europese Raad
op 24 en 25 maart is overduidelijk:

DE LONEN DOEN DALEN;
DE ARBEIDSTIJD DOEN TOENEMEN;
DE RECHTEN VAN DE WERKNEMERS INPERKEN;
DE INDEXERING VAN DE LONEN AFSCHAFFEN;
DE OVERHEIDSUITGAVEN INKRIMPEN;
DE OVERHEIDSBUDGETTEN CONTROLEREN;
DE "SLECHTE LEERLINGEN" BESTRAFFEN;
DE PENSIOENLEEFTIJD REGULEREN;
DE PENSIOENEN PRIVATISEREN;
BELASTINGEN VOOR DE RIJKEN VERMINDEREN...

Wij zijn het beu onze rijken te onderhouden.

LAAT ONS ACTIECOMITES OPRICHTEN VOOR SOCIALE RECHTVAARDIGHEID EN SOLIDARITEIT OM EUROPA TE BEVRIJDEN VAN DE NEOLIBERALE DOGMA'S.

ONDERTEKEN DE OPROEP TEGEN DE EURO EN VOOR DE VOLKEREN!
Stuur een mail naar  comitesactioneurope@gmail.com
http://comitesactioneurope.blogspot.com

KOM NAAR DE VOLGENDE VERGADERING OP WOENSDAG 4 MEI
van 19.00 tot 22.00u – Espace Marx – Rouppestraat 4 - 1000 Brussel

mardi 26 avril 2011

Votre compétitivité est notre pauvreté!

- Mettons en lumière la révolution silencieuse -

Communiqué de presse- 19 avril 2011

Objet : Des membres des Comités d’Actions « Europe » perturbent symboliquement le vote des mesures antisociales et anti-démocratiques au Parlement Européen.

La commission des affaires économiques du Parlement Européen adopte aujourd’hui les six mesures législatives du paquet de la gouvernance économique. Ce paquet législatif sera d’application à partir de juillet 2011 – le vote final est prévu lors de la séance plénière du Parlement le 6 juin, l’adoption lors du Sommet Européen du 24 juin. 

Les comités d’action, une initiative bilingue qui regroupent des militants syndicaux et associatifs ainsi que des citoyens, protestent fermement contre l’adoption de ces lois européennes, qui entraîneront des répercussions catastrophiques pour les citoyens européens. Ces mesures ont été prises sans aucun débat public ni dialogue social, en suivant les appels de Barroso à la « révolution silencieuse ».

Le Pacte pour l’Euro + et les directives sur la gouvernance économique augmentent les prérogatives des institutions européennes. Le Conseil Européen et la Commission Européenne entendent se substituer aux parlements nationaux. Ils se chargeront de contrôler les projets de budget des États membres et de vérifier s’ils sont bien conformes avec les politiques néo-libérales de l’Union et, le cas échéant, de sanctionner les États par des amendes. À ce hold-up sur la démocratie et à cette harmonisation vers le bas que nous réservent ces projets, nous opposons l’amélioration et l’extension de notre modèle social. 

Ce sont des décisions absurdes. Elles affaiblissent encore les pays qui sont déjà en difficulté, et mettent les travailleurs de toute l’Europe dans un jeu de concurrence vers le bas. Elles offrent à une institution pseudo-démocratique, non élue et en pratique contrôlée par les grandes multinationales, le pouvoir de décider combien une société va dépenser pour ses enfants et ses aînés, et d’abolir dans la pratique un pan entier des négociations collectives sur les salaires.

L’Union européenne prend uniquement en compte la profitabilité des plus fortunés et des multinationales, et amène l’Europe vers une régression sociale jamais vue après la seconde guerre mondiale. 

Les « Comités d’actions Europe » s’opposent aux mesures sur la gouvernance économique et au Pacte pour l’Euro +. Ils appellent les travailleurs et tous les citoyens à une Assemblée Générale le 4 mai pour organiser la résistance.

Ci-joint, l’appel conte le Pacte qui détaille les positions des comités.
Contact : 0485/28.53.23 Alexandre / 0488 283559 Myriam / 0484 675162 Yiorgos
http://comitesactioneurope.blogspot.com/ 
mail : comites.action.europe@gmail.com

dimanche 17 avril 2011

Un pacte pour l’Euro et contre les peuples

L’UE nous prépare un nouveau plan d’attaques pour faire payer la crise du capitalisme par les populations européennes. Derrière les orientations établies par le Conseil Européen et nos gouvernements se cache l’une des attaques les plus virulentes préparées contre les travailleurs européens. Personne n’en parle ou de manière si compliquée que personne n’y comprend rien.
L’argument de la crise et de la compétitivité à la main, les associations patronales et les institutions européennes avancent en rang serré contre notre modèle social et nous indiquent la « voie à suivre » : « améliorer la compétitivité » en réduisant les dépenses publiques et en mettant en place un plan d’austérité permanent.

À la lecture des propositions antisociales de ce pacte, nous nous opposons à :

1. Une Europe capitaliste et pseudo-démocratique.

Le pacte européen et les directives sur la gouvernance économique augmentent les prérogatives des institutions européennes. Le Conseil Européen et la Commission Européenne entendent se substituer aux parlements nationaux. Ils se chargeront de contrôler les projets  de budget des États membres et de vérifier s’ils sont bien conformes avec les politiques néo-libérales de l’Union et, le cas échéant, de sanctionner les États par des amendes. Ce pacte vise explicitement « les domaines qui relèvent de la compétence nationale », il accorde « un rôle central à la Commission dans le suivi et la mise en œuvre des engagements. »
À ce hold-up sur la démocratie et à cette harmonisation vers le bas que nous réservent ces projets, nous opposons l’amélioration et l’extension de notre modèle social.

2. Une augmentation du temps de travail

Le texte martèle qu’il faut diminuer le coût de la main-d'œuvre et augmenter le temps de travail pour être plus compétitif. Le document soutient aussi une politique de l’emploi tournée vers plus de flexibilité. En 2008 déjà, un premier projet de directive sur le temps de travail visant à faire passer la limite du temps de travail hebdomadaire à 68h avait été proposé, puis rejeté sur le fil par le Parlement européen. Il est clair que ce « Pacte pour l’Euro » offre un cadre parfait pour remettre cette attaque sur la table.
Au contraire, nous exigeons dès maintenant la diminution du temps de travail, sans perte de salaire et avec embauche compensatoire, pour permettre à toutes et tous d’avoir un emploi de qualité.

3.Une baisse des salaires et à la destruction du droit du travail

L’attaque est franche : le Pacte entend « réexaminer les dispositifs de fixations des salaires et, le cas échéant, le degré de centralisation du processus de négociation ainsi que les mécanismes d’indexation. » Le texte appelle encore à « veiller à ce que les accords salariaux dans le secteur public viennent soutenir les efforts de compétitivité dans le secteur privé. » Le Pacte ambitionne de geler les salaires par la suppression des mécanismes d’indexation et attaque les mécanismes de négociations collectives Pour atteindre cet objectif, l’harmonisation sociale par le bas est prônée ; « Les États membres prendront comme référence les pays les plus performants qu’il s’agisse des pays européens ou des principaux partenaires commerciaux comparables. » Business Europe, l’association patronale européenne ne cache pas ses intentions : « si les partenaires sociaux veulent que leur autonomie soit respectée, ils doivent agir d’une façon responsable. Quand le dialogue social n’aboutit pas, les gouvernements devront intervenir. ».
Battons-nous pour des salaires décents, pour le maintien de l’index, pour la liberté de négociation collective et d’action syndicale.

4. Une augmentation de l’âge de la retraite et à l’encouragement à l’épargne privée

L’assainissement des finances publiques exigerait, selon eux, qu’on augmente l’âge de départ à la retraite en le liant plus étroitement à l’espérance de vie. Le texte s’attaque aussi à la prépension et met en avant l’épargne privée comme alternative à la pension par répartition. Il ne tient absolument pas compte de la pénibilité de l’emploi, ni de l’écart d’espérance de vie entre les travailleurs et les patrons, ni de l’indice de vie en bonne santé qui relativise fortement cette évolution de l’espérance de vie. Nous refusons toute privatisation du régime des pensions qui transformerait un droit pour tous en un privilège pour quelques-uns.
Oui au système de pension par répartition. Il nous faut, dès maintenant, des emplois durables et de qualité pour les dizaines de milliers de jeunes sans emploi et une retraite décente pour les aînés.

5.Une fiscalité favorable aux grandes fortunes et aux multinationales

Le pacte encourage un rapprochement des politiques nationales sur le plan fiscal. Le Conseil considère que s’il s’avère nécessaire d’augmenter la pression fiscale, il convient de préférence d’accroître les impôts indirects et d’élargir la base d’imposition. Le pacte annonce, à demi mot, qu’il faut éviter de faire contribuer les plus riches et les entreprises mais augmenter la TVA qui touche tous les citoyens peu importe leurs revenus.
Contre cette fiscalité sur mesure pour les plus fortunés, nous proposons un renforcement de la progressivité de l’impôt au niveau européen, une taxation juste sur les sociétés et sur les transactions financières et la suppression des niches fiscales.

José Manuel Barroso  réclamait de ces vœux une révolution silencieuse. Nous appelons les citoyen(ne)s, les militant(e)s syndicaux, les membres d’associations et tous les acteurs de la société civile à s’opposer bruyamment et fermement à cette attaque sans précédent et à rejoindre les comités d’actions.

Prochaine Assemblée des comités d’actions : Mercredi 1 juin 2011 à 19h



Les citations sont tirées des conclusions du Conseil – 24 et 25mars 2011.

Een pact voor de Euro en tegen de volkeren

De Europese Unie bereidt een nieuw plan van aanvallen voor om de crisis van het kapitalisme te doen betalen door de Europese bevolking. Achter deze oriëntaties die door de Europese Raad en onze regering wordt vastgelegd verbergt zich één van de meest hevige aanvallen tegen de Europese werknemers. Niemand praat erover. Of als er iets over wordt gezegd is het zo ingewikkeld dat niemand er iets van begrijpt.  De crisis en de competitiviteit zijn uitvluchten in de handen van de patronale organisaties en de Europese instellingen om ons sociaal model te ondermijnen. Zij duiden ons ‘de te volgen weg’: ‘de competitiviteit verbeteren’ door de overheidsuitgaven te verminderen en de permanente soberheid op te leggen.

Bij het lezen van de antisociale voorstellen van dit pact, verzetten wij ons tegen:

1. Een pseudodemocratisch en kapitalistisch Europa.

Het Europees Pact en de richtlijnen voor ‘economic governance’ geven de Europese instellingen meer macht. De Raad van Europa en de Europese Commissie willen de nationale parlementen vervangen. Aan hen nu om de begrotingen van de lidstaten te controleren en na te gaan of ze wel overeenkomen met het neoliberaal beleid van de Unie. Indien nodig zal de EU de lidstaten bestraffen met boetes. “Het pact is hoofdzakelijk toegespitst op gebieden die onder de nationale bevoegdheid vallen” en bedeelt “een sterke centrale rol toe voor de Commissie bij de monitoring van het nakomen van de verplichtingen”.

Tegen deze hold-up op de democratie en deze harmonisering naar beneden toe stellen wij de verbetering en de uitbreiding van ons sociaal model.

2. Verhoging van de arbeidstijd

De tekst dringt aan op de vermindering van de arbeidskost en de verhoging van de arbeidstijd om competitiever te zijn. Het document steunt ook een tewerkstellingsbeleid gericht op meer flexibiliteit. In 2008 al werd op het nippertje een richtlijn verworpen door het Europees parlement, die de wekelijkse arbeidstijd optrok tot 68 uur. Het is duidelijk dat dit ‘Pact voor de Euro’ het volmaakte kader biedt om deze aanval opnieuw op tafel te gooien.

Wij echter, eisen onmiddellijk de vermindering van de arbeidstijd, zonder loonsverlies en met bijkomende aanwervingen om het mogelijk te maken iedereen aan de slag te krijgen met een kwaliteitsvolle baan.

3. Een loonsvermindering en de vernietiging van het recht op werk

De aanval is recht voor de raap. Het Pact wil « maatregelen om de mechanismen inzake loonvorming, en, indien nodig, de mate van centralisering van de loononderhandelingen, alsook de indexeringsmechanismen te herzien ». De tekst roept op tot “maatregelen om ervoor te zorgen dat de loonakkoorden in de openbare sector de inspanningen inzake concurrentievermogen in de particuliere sector ondersteunen”. Het pact wil de lonen bevriezen en het indexmechanisme afschaffen net zoals de werking van collectieven onderhandelingen. Om dit te bereiken, namelijk de sociale harmonisatie naar beneden toe, zullen de lidstaten “ uitgaan van een vergelijking met de ontwikkelingen in de andere landen van de eurozone en bij de belangrijkste vergelijkbare handelspartners”. Business Europe, de Europese patronale organisatie verbergt haar intenties niet: “Indien de sociale partners willen dat hun autonomie wordt eerbiedigt, zullen ze op een verantwoordelijke manier moeten handelen. Wanneer het sociale dialoog niet werkt moeten de regeringen tussenkomen”.

Laten we strijden voor degelijke lonen, voor het behoud van de index, de vrijheid van collectieve onderhandelingen en van de vakbondsacties.

4. Een verhoging van de pensioenleeftijd en de aanmoediging van het pensioensparen.

De gezondmaking van de overheidsfinanciën, vereist volgens hen, dat de pensioenleeftijd wordt opgetrokken en diezelfde leeftijd nauwer te verbinden met de levensverwachting. De tekst valt ook het brugpensioen aan en pleit voor het pensioensparen als alternatief op het huidige pensioenstelsel. Het houdt helemaal geen rekening met de zware arbeid, noch met het verschil in levensverwachting tussen werknemers en bazen, noch met het verschil in levensverwachting in goede gezondheid die sterk de evolutie van de levensverwachting relativiseert. Wij weigeren elke privatisering van de pensioenen. Een recht voor iedereen mag geen privilege worden van enkelen.

Ja tegen het repartitiestelsel voor pensioenen. Nu hebben we duurzame en kwaliteitsvolle banen nodig voor de tienduizenden jongeren zonder werk en een degelijk pensioen voor de ouderen.

5.Een belastingstelsel in het voordeel van de grote fortuinen en de multinationals

Dit pact moedigt de toenadering aan van het nationale beleid op fiscaal vlak. De Raad vindt dat indien het nodig is de fiscale druk te doen stijgen, eerst en vooral de onrechtstreekse belastingen moeten worden opgetrokken en dat de basis van de heffing moet worden uitgebreid. Op een sluikse manier kondigt het pact aan dat men moet vermijden de meest rijken en de bedrijven te doen bijdragen. De BTW die alle burgers los van hun inkomen treft moet worden verhoogd.

Tegen deze fiscaliteit in het voordeel van de grootste fortuinen, stellen wij de versterking voor van een progressief belastingstelsel op Europees vlak, een rechtvaardige belasting van de bedrijven en van de financiële transacties en de afschaffing van de fiscale achterpoortjes.

José Barroso wenste een stille revolutie. Wij roepen alle burgers, vakbondsmilitanten, leden van verenigingen en allen die actief zijn in de civiele maatschappij om zich luidruchtig en vastberaden te verzetten tegen de aanvallen zonder voorga en de actiecomités te vervoegen

Algemene vergadering van de actiecomités. Woensdag 1 juni om 19u (plaats in Brussel nog nader te bepalen).

Wil je deze oproep ondersteunen stuur dan een mail met naam, voornaam, organisatie en woonplaats naar: comites.action.europe@gmail.com
De uittreksels komen uit de besluiten van Raad van Europa  - 24 en 25 maart 2011.